La procréation médicalement assistée (PMA) sauve des couples au Maroc

 

Trois couples marocains face au défi de l’infertilité et l’espoir offert par les  techniques de la procréation médicalement assistée (PMA). 

 

Ils se sont mariés par amour, avec la fougue de la jeunesse et l’élan de deux cœurs qui croient que rien ne leur résistera. 

 

Mais, au Maroc comme ailleurs, il arrive que la vie intime ne suive pas le scénario rêvé. 

 

L’infertilité, longtemps taboue, frappe silencieusement près d’un couple sur sept. 

 

Suivons ces trois histoires vraies, inspirées de la réalité marocaine, où les sciences médicales deviennent l’allié le plus précieux.

 

 2020 : Le combat de Rania et Yassine

 

Mariés en 2020 à Rabat, Rania et Yassine ont attendu patiemment l’arrivée d’un enfant. 

 

Mois après mois, les tests de grossesse restaient négatifs. 

 

Après deux ans de silence pesant, le diagnostic tombe : les trompes de Rania sont bouchées.

 

Une cause féminine, fréquente, souvent liée à des infections passées inaperçues.

 

Là où, hier encore, l’histoire aurait pu s’arrêter dans la résignation, la médecine propose aujourd’hui une solution claire : la fécondation in vitro (FIV). 

 

Grâce à cette technique, l’ovocyte est prélevé, fécondé en laboratoire par le sperme de Yassine, puis l’embryon transféré dans l’utérus. 

 

L’espoir renaît, et le couple retrouve des raisons d’y croire.

 

Dans un quartier de Casablanca, Karim et Salma se sont mariés en 2021. 

 

Leur amour était solide, mais le temps, lui, commençait à peser. 

 

Les analyses biologiques révèlent alors un sperme pauvre en spermatozoïdes mobiles.

 

Une cause masculine, longtemps vécue comme une humiliation.

 

Mais aujourd’hui, les techniques d’ICSI (injection intracytoplasmique de spermatozoïdes) permettent de sélectionner un seul spermatozoïde vivant et de l’injecter directement dans l’ovocyte. 

 

Une révolution qui change tout : Karim et Salma n’ont plus à craindre que la biologie de Karim condamne leur désir d’enfant.

 

 2022 : Le mystère de Nadia et Othmane

 

Mariés en 2022 à Fès, Nadia et Othmane semblaient avoir toutes les chances de leur côté. 

 

Analyses normales, examens rassurants, aucun obstacle médical apparent. 

 

Pourtant, aucune grossesse.

 

C’est ce que les spécialistes appellent une infertilité inexpliquée, qui représente près de 20 % des cas.

 

Pour eux, la PMA propose plusieurs options, allant de la stimulation ovarienne avec insémination artificielle jusqu’à la fécondation in vitro. 

 

Ici, la médecine agit comme un révélateur des mystères de la vie, ouvrant une porte là où les couples croyaient voir un mur.

 

 

Au Maroc, l’infertilité reste souvent vécue comme une honte, surtout pour les femmes. 

 

Pourtant, la réalité médicale est claire : les causes sont partagées équitablement entre les hommes et les femmes, et parfois restent inexpliquées.

 

Aujourd’hui, la procréation médicalement assistée n’est plus un luxe réservé à l’étranger. 

 

Des centres spécialisés existent à Rabat, Casablanca, Marrakech ou Tanger, offrant aux couples une prise en charge moderne et complète : laboratoires de reproduction, blocs opératoires dédiés, équipes multidisciplinaires.

 

 La science au service de l’amour

 

Ces trois histoires — Rania et Yassine, Karim et Salma, Nadia et Othmane — rappellent que derrière chaque couple en attente d’un enfant, il y a un combat intime, douloureux, mais jamais perdu. 

 

Grâce à la PMA, l’amour peut encore se transformer en vie, et les larmes de désespoir en cris de joie dans les cliniques  marocaines spécialisées dans la PMA et la prise en charge de l’infertilité des couples